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LE MOULIN
 LE PONT DE LA TOURNELLE

Vic sur Aisne est traversé au nord-ouest par un petit ruisseau, le ru d’Hozier, qui alimenta plusieurs moulins.
Dès 1590, sur le cours naturel, un moulin utilisait l’œillette pour fabriquer de l’huile tandis qu’un autre écrasait les grains pour faire de la farine.
Mais, vers 1860, le meunier décida de détourner le cours du ru avec un bras usinier alimentant une large retenue d’eau débouchant sur une chute qui fournissait suffisamment d’énergie pour faire tourner les meules. Un moteur à gaz pauvre fut ensuite ajouté en 1900 ce qui permit d’alimenter en électricité le centre du village dès 1906. Détruit par un obus incendiaire en 1918, ce « petit » moulin fut reconstruit par des Italiens dès 1922 et prolongé par un vaste magasin. Il fonctionna jusqu‘en 1983 puis fut transformé en logements.
De la porte nord du château, il fallait traverser le ru d’Hozier pour rejoindre l’ancienne voie romaine en direction de Noyon. Le passage de ce gué puis d’un pont étroit comme on en voit dans les films de cape et d’épée était assez difficile. Aussi, l’abbé de Pomponne, ancien ambassadeur du roi à Venise, qui s’était retiré à Vic sur Aisne, décida de reconstruire le pont de la Tournelle. La route fut réhaussée pour dominer les prés communaux et le pont fut élargi et consolidé par d’importantes culées ornées des armoiries de Pomponne. A voir la magnifique voûte en pierre.

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